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Vendredi 17 janvier, j'étais à un concert à Clermont-Ferrand.
Y a des fascistes qui sont venus nous faire chier. J'ai entendu des coups de feu passer à côté de moi, il y a eu deux blessés. Des tirs de grenaille, que ça serait.
Nous étions pacifiques. Dès que la police est arrivée, les fascistes ont pris la fuite.
J'en ai parlé avec d'autres personnes présentes au concert. Deux personnes étaient d'accord avec moi pour dire que c'est la peur qui les motive (les fascistes), que c'est à la fois leur force et leur faiblesse. En d'autres termes, une fois qu'on a résisté au choc, ils prennent la fuite...
On a demandé à des maoïstes présents à ce moment-là des élements de témoignage complémentaires. Ils n'ont rien dit et sont partis en catimini.
Un gars que je connais a dit que les antifascistes la jouaient trop dans l'offensive. Qu'un antifasciste à Lyon, sans formation politique, est passé du côté de ses ennemis.
Je pense que je vais déposer une main courante. Utiliser une arme à feu et blesser deux personnes, ce genre de choses n'a pas à arriver.
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