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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 21:56

Introduction :

 

Lors d'une discussion avec des membres de la FSE Grenoble en Septembre 2010, je me suis rendu compte que l'attachement des militants étudiants grenoblois à l'histoire des luttes sociales auxquelles ils participent était plus faible que celui des militants étudiants de Clermont-Ferrand. Aussi me suis-je dit qu'il faudrait bien que les faits soient notés quelque part, et que ce serait à moi de le faire.

Mais je me suis dit que je n'avais moi même pas noté les faits du déroulement du mouvement étudiant de 2008/2009 à Clermont-Ferrand, et que ceci étant un peu plus vieux, il valait mieux le noter avant.

 

Mon but ici est de restituer ce que j'ai vu de mon expérience personnelle dans ce mouvement, tout en prenant une approche extérieure dans le but d'être le plus objectif possible. J'essaierai donc de ne pas donner d'interprétation des événements, mais je donnerai les faits qui, je pense, peuvent amener à l'interprétation la plus juste de ce qui s'est passé.

 

Ce texte ne doit pas être pris comme une étude historique tout ce qu'il y a de plus sérieux, mais juste comme des notes sur ce qui s'est passé à Clermont-Ferrand pendant le mouvement étudiant de 2008/2009.

 

Contexte initial

Septembre 2008 – Octobre 2008 : les prémices

Novembre 2008 – Décembre 2008 : l'UNEF recrute, l'AGEC s'affaiblit

Janvier 2009  - Mars 2009 : la période des « temps forts »

Avril 2009 – Mai 2009 : penser aux examens

Juin 2009 : vacances et bilan

 

Contexte initial :

 

Nous sommes en Septembre 2008. En Août 2007 a été votée la LRU, Loi de Responsabilité des Universités, qui permettait à des « personnalités extérieures », comme des chefs d'entreprise, de siéger aux Conseils d'Administration des universités et de pouvoir y prendre des décisions. Dans le même temps, l'Etat cherche à réduire ses dépenses dans les universités, et réclame leur autonomie. Le baccalauréat atteint un taux de réussite de 65% d'une classe d'âge, et il ouvre les portes vers l'enseignement supérieur.

 

A Clermont-Ferrand, il y a deux universités :

 

-l'Université d'Auvergne, du nom de la région où elle se trouve. On y étudie principalement le droit, l'économie et la gestion. Les IUT dépendent de cette université. On l'appelle aussi « UdA », « UA » ou « Clermont I ».

-l'Université Blaise Pascal, du nom du savant qui a calculé la hauteur du Puy de Dôme avec un baromètre. On y étudie les sciences, les lettres et les sciences humaines. On l'appelle aussi « UBP » ou « Clermont II ».

 

Il existe différents sites d'études :

 

-Carnot : du nom de Sadi Carnot, physicien qui a étudié le fonctionnement des machines industrielles de son époque, c'était auparavant le lieu des études scientifiques. Aujourd'hui, c'est un endroit où l'on étudie les lettres et les sciences humaines. Comprendre par là : la philosophie, les langues, les sciences du langage, l'histoire, la sociologie, ainsi que d'autres matières comme la culture générale.

 

-Gergovia lettres : du nom du plateau de Gergovie où les Gaulois, menés par Vercingétorix, ont gagné une bataille face aux envahisseurs Romains, c'est un endroit où l'on étudie les lettres et le sciences humaines. En pratique, les étudiants sont souvent amenés à aller de Gergovia lettres à Carnot et de Carnot à Gergovia lettres pour suivre leurs cours. On appelle aussi ce site « Gergo lettres » ou simplement « Gergo ».

 

-Gergovia droit : le site est à environ 50 mètres de Gergovia lettres, mais les échanges entre étudiants des deux sites sont faibles. Les étudiants en droit de troisième année ou plus suivent leur cours principalement dans ce site.

 

-La Rotonde : légèrement excentré vers le Sud, c'est ici qu'étudient principalement les étudiants en droit de première et deuxième année.

 

-Les Cézeaux : situé sur le plateau du même nom, c'est ici que se trouvent les lieux des études scientifiques. On y trouve aussi des laboratoires du CNRS.

 

-Le CHU : c'est ici qu'étudient les étudiants en médecine. A la fin de la deuxième année, il y a un concours : les places sont limitées, et seuls les meilleurs sont pris.

 

-Il y a aussi des classes préparatoires aux grandes écoles. On en trouve au lycée Blaise Pascal, au lycée La Fayette, et au lycée Godefroy de Bouillon.

 

-Il y a aussi une école d'architecture.

 

A cette époque, j'étais en deuxième année à l'université de physique, à l'Université Blaise Pascal. J'étudiais sur le campus des Cézeaux.

 

Les principaux acteurs :

 

-L'UNEF : affiliée à la TUUD sur Clermont-Ferrand. Elle possède un local à Gergovia lettres.

-L'AGEC : issue d'une scission avec l'UNEF en 2007, elle participe aux manifestations contre la LRU et aux élections universitaires. Elle reprochait à l'UNEF locale de ne pas être assez combattive. Elle possède un local aux Cézeaux et un local à Gergovia lettres.

-SUD Etudiant : cette organisation est reliée au réseau Solidaires. Elle n'a pas de local propre.

 

L'UNEF est une organisation nationale dont le montant de l'adhésion s'élève à 20€ : 10€ pour le local, 10€ pour le national.

L'AGEC est une organisation locale dont l'adhésion s'élève à 5€. Contrairement à l'UNEF locale, elle cherchait à faire des adhésions en masse.

 

Septembre 2008 – Octobre 2008 : les prémices

 

Dès le mois de Septembre, l'AGEC a plusieurs centaines d'adhérents. L'UNEF, en revanche, en a moins de 50. Plusieurs membres de l'UNEF avancent l'idée qu'il faut faire l'unité avec l'AGEC pour défendre les étudiants.

Le 18 Octobre 2008, des membres de l'AGEC et de l'UNEF prennent le train pour aller manifester à Paris pour défendre l'éducation. Le cortège a réuni 80 000 personnes selon les syndicats. On y trouvait des professeurs du lycée, du collège, de l'école primaire, ainsi que des étudiants. Les membres de l'UNEF étaient ensemble, ceux de l'AGEC, je ne sais pas où ils étaient passés.

 

A ma connaissance, la manifestation n'a donné lieu à aucune satisfaction de revendication.

 

Novembre 2008 – Décembre 2008 : l'UNEF recrute, l'AGEC s'affaiblit

 

En Novembre 2008, à Clermont-Ferrand, plusieurs manifestations se déroulent : « De la maternelle au doctorat », pour défendre le service public de l'éducation. L'une d'entre elle compte 4 000 manifestants selon la Montagne, le journal local, ce qui au delà des chiffres de la police et en deçà des chiffres des syndicats. Des réunions d'information se déroulent à Gergovia lettres pour expliquer aux étudiants ce qui se passe.

 

Début Décembre, le plus grand amphi de Gergovia lettres, l'amphi 1, voit se dérouler des assemblées générales.

 

Voici plus en détail la façon dont fonctionnent ces assemblées générales.

 

En bas, il y a une tribune avec une table et des chaises. Autour, des gradins s'élèvent, de telle sorte que la tribune est à la vue du plus grand nombre. Des gens sont assis derrière la table et font tenir un tour de parole : chaque personne qui veut s'exprimer peut venir faire la queue jusqu'à ce que ce soit son tour, et peut parler dans le micro pendant un délai réglementaire de 3 minutes. Les interventions sont souvent applaudies, mais pas toujours avec la même vigueur. Au bout d'un moment, on passe les propositions au vote. Quatre choix sont possibles :

 

-Pour

-Contre

-Abstention

-Ne prend pas part au vote

 

L'interprétation des deux derniers choix n'est pas claire pour tout le monde. Pour expliquer la signification du vote abstention, une militante de l'UNEF dira plus tard : « Si y a une majorité d'abstention, faut se poser des questions. ».

 

La plupart des votes donnent lieu à un vote pour la proposition, avec des applaudissements ou des exclamations positives vis-à-vis du résultat, mais ce fonctionnement reste assez schématique.

 

Un blocage a été voté à Gergovia lettres. Son application aura duré un jour, au plus, parce qu'en fait il ne s'agissait pas vraiment d'un blocage, il était trop facile de passer.

 

La grève a été votée à Gergovia lettres. La proposition, faite par Nathalie CHAIZE, d'une coordination nationale étudiante, a elle aussi reçu un vote positif.

 

Le blocage de la fac de lettres a été de nouveau proposé, mais on a dit qu'ici, on était tellement mobilisés qu'il n'y avait pas besoin d'un blocage. Il n'y a pas eu de vote, et personne n'a insisté pour qu'il y en ait un.

 

L'UNEF locale comme l'AGEC s'opposent au projet de masterisation des concours de l'enseignement que veut faire passer le gouvernement. Parmi les arguments contre ce projet, on trouve le rallongement de la durée d'études, les inégalités entre les universités et leur diplômes d'enseignement, et le manque de pratique de la pédagogie.

 

Des étudiants de la fac de lettres sensibilisés par le discours des militants de l'UNEF y adhèrent, et participent à la grève, aux diffusions de tracts, collages d'affiche, ainsi que diverses créations engagées.

Il se crée un « Comité de mobilisation », souvent appelé « Comité de mob ». Font partie du comité de mobilisation les gens qui se mobilisent. Parmi eux, des militants de l'UNEF, de SUD Etudiant, de l'AGEC, de RUSF, et des personnes qui ne se revendiquent d'aucune organisation.

 

L'AGEC se fait discrète à cette période : son bureau est quasi inactif, et on entend assez peu parler d'eux.

 

A Gergovia lettres se mettent en place des « tables » : une table où il y a du café, du thé ou des gâteaux, et où chacun est libre de donner le montant qu'il souhaite pour financer les photocopies, le scotch, entre autres. L'argent est collecté dans une caisse du comité de mobilisation.

On trouve aussi des « tables étudiants étrangers ». Le slogan « Une carte d'étudiant=une carte de séjour » fut l'objet d'une vive critique de la part d'un des militants de l'UNEF. Il lui reprochait d'être illogique, arguant qu'une carte d'étudiant, ce n'est pas la même chose qu'une carte de séjour.

 

Il y eut différents blocages des CA de l'Université d'Auvergne, pour l'empêcher de voter des baisses de budget, entre autres. L'une d'entre elle s'est soldée par « un jeu du chat et de la souris » entre les vigiles de l'Université d'Auvergne et les étudiants venus bloquer le CA. Comprendre par là que les vigiles passaient leur temps à courir après les étudiants, mais sans jamais arriver à les attraper. Il y a eu toute une course-poursuite dans les bâtiments de l'université, avec des demi-tours, des ascenseurs qui montent et qui descendent (ou un demi-tour, et un ascenseur qui monte et qui descend : je n'étais pas là pour m'en rappeler). A la fin, les étudiants arrivent à sortir des bâtiments. Il y avait de la neige par terre. Ils se sont alors battus contre les vigiles, avec des boules de neige ! L'un des vigiles s'est pris une boule de neige bien solide et bien jetée, et il a dit : « Dans le monde y a les forts et y a les faibles, les forts c'est les gens qui travaillent et qui réussissent parce qu'il le méritent, et les faibles c'est les gens comme vous, et il faut les écraser ! ». Marianne MAXIMI a plus tard commenté cette phrase en disant que cet homme a dit tout haut ce que les gens de droite pensent tout bas, ce avec quoi je suis on ne peut plus d'accord.

 

Un certain nombre d'étudiants mobilisés s'inquiétaient du caractère isolé de leur révolte : pour eux, seule une grève générale à l'échelle nationale pouvait venir à bout de leurs revendications.

 

Janvier 2009  - Mars 2009 : la période des « temps forts »

 

Vers le milieu du mois de Janvier, la coordination nationale étudiante appelle « à une grève totale et illimitée de l'enseignement supérieur ». Plus de la moitié des universités de France se mettent en grève. Des enseignants-chercheurs, des étudiants et des personnels des universités se rencontrent et manifestent ensemble pour défendre leurs conditions de vie.

 

Le 29 Janvier 2009, les syndicats nationaux appellent à une grève nationale interprofessionnelle. Dans les média, on parle de « grève générale » à propos de cette journée. L'affiche nationale de la CGT disait « La crise, c'est eux ! La solution, c'est nous ! ».

 

Aux Cézeaux, les militants de l'UNEF, ainsi qu'un certain nombre de militants non syndiqués, sont venus le soir, deux jours avant la manifestation, coller des affiches pour manifester. D'habitude, les personnels de l'université arrachaient les affiches. Mais cette fois-ci, le collage fut tellement massif que seule une minorité d'affiches ont été arrachées. On pouvait voir une ligne d'une dizaine d'affiches pour la manifestation alignées sur les poteaux de la bibliothèque universitaire.

 

A Clermont-Ferrand, les syndicats ont compté 60 000 manifestants, et ont arrêté de compter. C'était plus qu'en Mai 1968. Il semblerait que ce soit un record, et que jamais ce chiffre n'ait été atteint auparavant.

 

Le 29 Janvier, dans l'après-midi, une réunion du comité de mobilisation étudiant se fait à l'improviste à l'intérieur de la fac de lettres. Un étudiant signale alors sa crainte que cette journée soit un pic de mobilisation et que tout s'essouffle après.

 

Pendant toute cette période, on parle de la liberté de recherche en assemblée générale. Une enseignante à l'Université Blaise Pascal, Catherine RIOUX, prend la parole et affirme son adhésion aux idées de la philosophie des Lumières.

 

A Gergovia lettres, de nombreux cours n'ont pas eu lieu. On a vu l'apparition des cours « hors les murs », avec des horaires propres, où différents intervenants, en particulier des professeurs, pouvaient faire un cours sur un sujet un peu extraordinaire, dans un lieu un peu extraordinaire. Ces cours avaient aussi pour vocation de critiquer certaines affirmations établies. On a pu voir des cours hors les murs dans le jardin Lecoq ou dans le tramway.

 

Aux Cézeaux, j'avais fait le pari qu'avant la fin de l'année, il y aurait plus de 200 personnes mobilisées. Au début, a priori, il y en avait moins. Mais il était difficile de savoir combien de gens se mobilisaient sur ce site. Le pari est resté sans suite.

 

Le 19 Mars, une nouvelle manifestation nationale interprofessionnelle est annoncée. Entre temps, de nombreuses manifestations étudiantes se font à Clermont-Ferrand.

 

Leur défilé se terminait devant la préfecture. A la fin de l'une d'entre elles, un militant de SUD Etudiant a pris le micro et a crié pour qu'on aille bloquer la ligne de tramway place de Jaude. S'ensuit alors un mouvement de foule où tout le monde court vers la ligne de tramway et s'assoit dessus. Une fois assis, les avis divergent sur la voie à suivre. Un étudiant propose qu'on bloque la ligne en laissant passer les trams un à un, comme ça on pourrait parler aux gens qui descendent du tram, leur donner des tracts, leur parler de ce qui passe au niveau des universités, etc. D'autres proposent qu'on reste ici pour attendre que les CRS, postés non loin mais discrets, nous chargent et se discréditent. D'autres proposent qu'on se lève et parte. Au bout d'une demi-heure, la majorité des gens assis se lèvent, et aucun nouveau blocage ne se fait.

 

Le 19 Mars, selon les syndicats, il y a 3 millions de manifestants dans toute la France, 70 000 à Clermont-Ferrand. A la place de Jaude, au soleil, des groupes de jeunes dansaient et jouaient de la musique.

 

Un militant de l'UNEF, auparavant très engagé, n'était pas venu à cette manifestation. Se revendiquant du christianisme, il cesse ses activités syndicales et s'intéresse au milieu évangélique de son université.

 

Peu avant les vacances de Pâques, un étudiant fait une intervention remarquée lors d'une assemblée générale à Gergo lettres. Il a dit que le mouvement commence à s'essouffler, que les vacances approchent, et niveau mobilisation, « c'est tout ou rien ». Un étudiant assis dans les gradins a fait entendre son mécontentement, ce à quoi l'intervenant a répondu « Et ben ce sera tout ! ».

 

(Pour tout dire, cet intervenant, c'est moi, et je considère avoir fait une erreur à ce moment là, parce que ça incitait justement le mouvement à s'essouffler.)

 

Après le 19 Mars 2009, les manifestations locales de l'enseignement supérieur continuent. De 5 000 manifestants, les chiffres descendent à 2 000 manifestants.

 

Avril 2009 – Mai 2009 : penser aux examens

 

Plutôt que de s'essouffler, le mouvement étudiant prend une nouvelle direction : réussir ses examens. L'UNEF a fait signer des pétitions pour éviter que les étudiants qui ont fait grève soient sanctionnés. Elle s'est aussi servi de ses représentants au CA pour faire voter des motions en ce sens.

 

Le local de l'UNEF était devenu plus que jamais un véritable lieu de vie militante, où grosso modo, on parlait 50% du temps de politique, syndicalisme étudiant, etc, et où on parlait 50% du temps de sujets moins polémiques, comme nos histoires de famille, les jeux-vidéo de Zelda, les livres de Bernard Werber... Une chose est sûre, on parlait de tout. Ses portes étaient ouvertes quasiment toute la journée, n'importe qui pouvait y rentrer et y sortir, mais il arrivait qu'une personne veuille être dans le calme pour utiliser le téléphone ou l'ordinateur dans un but militant, rappelant qu'au départ, ce local est un local militant.

 

A chaque événement, environ deux fois par semaine, l'UNEF faisait ce qu'on appelle du mailing et du phoning : on envoie des mails et des appels téléphoniques à tous les membres pour qu'ils soient informés des manifestations, réunions d'information, passage de personnalité politique dans les environs... La communication était forte : les mailing lists étaient ouvertes, chaque personne qui reçoit le mail savait qui d'autre l'avait reçu, toutes les adresses mail des destinataires étant visibles. L'UNEF Auvergne n'était pas du genre à faire des économies : les tirages de tracts étaient massifs, et il y avait souvent trop peu de main d'oeuvre pour pouvoir tous les diffuser. De la même manière, l'UNEF Auvergne a gardé des contacts avec ses anciens militants : lorsque j'étais à l'UNEF Grenoble en 2009/2010, on en était au stade où je recevais plus de mails de l'UNEF Auvergne que de l'UNEF Grenoble.

 

Au sein de l'UNEF Auvergne, en Juin 2009, certaines personnes, dont moi, ont reproché la perte de temps qu'on été les différentes fêtes et soirées d'occupation bien arrosées. Rétrospectivement, je me rends compte que c'était au contraire une bonne chose, parce que ça nous permettait de reprendre des forces et de poursuivre notre mouvement dans la bonne humeur.

 

Au final, la masterisation des concours de l'enseignement, de même que la réforme des lycées, ont vu leur application retardée d'un an.

 

A la rentrée suivante, l'AGEC est officiellement dissoute. L'UNEF, quant à elle, s'impose comme la force principale dans le paysage étudiant clermontois, avec un score de 98% de la TUUD aux élections de congrès, et 2% d'abstentions, 80% des adhérents ayant pris part au vote. Il n'y a eu aucune contestation du résultat du vote.

 

Acronymes :

 

IUT : Institut Universitaire de Technologie

CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique

CHU : Centre Hospitalier Universitaire

UNEF : Union Nationale des Etudiants de France

TUUD : Tendance pour une UNEF Unitaire et Démocratique

AGEC : Association Générale des Etudiants de Clermont-Ferrand

SUD : Solidaires Unitaires Démocratiques

RUSF : Réseau Universités Sans Frontières

CA : Conseil d'Administration

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