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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:10

Que signifie le mot "nature" ? Hé ben, plusieurs choses... Pour éviter les confusions, je vais expliquer chaque sens du mot.

Sens 1 : le réel
Sens 2 : l'altérité
Sens 3 : ce que c'est vraiment
Sens 4 : le côté primitif
Sens 5 : sans additif
Sens 6 : spontané
Sens 7 : qui est une tendance
Sens 8 : peint d'après un modèle réel
Sens 9 : paiement en bien

Sens 1 : le réel

Les Grecs anciens appelaient du mot "physique" toute étude des phénomènes de la "nature". En grec ancien, physios signifie "nature".
À l'époque, on considérait que tout phénomène était un phénomène naturel, ce qui fait que toutes les sciences étaient de la physique1.

Il y avait à l'époque l'idée que le réel est ordonné, et que cet ordre, c'est l'ordre naturel. La nature, c'est le réel.

Le réel étant une bien grande chose, j'ai choisi pour ma part de mettre une majuscule lorsqu'il s'agit de ce sens et d'écrire Nature.

Exemple : "Les lois de la Nature comprennent la relation fondamentale de la dynamique découverte par Newton."

La galaxie d'Andromède, élément du réel.

La galaxie d'Andromède, élément du réel.

Sens 2 : l'altérité

Un usage très courant du mot "nature" s'applique à tout ce qui n'est pas humain : les rivières, les volcans, les castors, les fleurs... On parle par exemple de "catastrophes naturelles", qui ne sont pas dûs à l'intervention humaine. Mais à la réflexion, ce point de vue est très anthropocentré ; que se passe-t-il si on regarde du point de vue d'un autre référentiel ? Si on regarde du point de vue des castors, une hutte de castor est un édifice artificiel ; il n'est pas naturel.

Ceci nous amène à la définition suivante :

nature : (sens biologique) pour une population vivante donnée, tout ce qui est autre

Exemple : "Si l'Homme ne respecte pas la nature, la nature se vengera."

Sens 3 : ce que c'est vraiment

Le troisième sens du mot nature, c'est la nature d'une chose. On parlera de la nature humaine, ou encore de la nature d'un problème. Cela signifie : ce que c'est vraiment. On parlera aussi de l'essence d'une chose.

Quelle est la nature d'une chose ? C'est l'ensemble de ses propriétés. C'est comment elle interagit avec les autres choses. Étant donné que le nombre d'autres choses est en général très grand, il y a trop à découvrir pour que l'on puisse connaître la nature d'une chose. Que cela ne nous empêche pas de chercher à approfondir les connaissances et de ne pas se limiter aux apparences (en particulier pour connaître les gens !).

Exemple : "Il est dans la nature des poètes de préférer le beau au vrai."

Sens 4 : primitif

Il est un autre sens du mot "nature" : spontané. Ce sens penche parfois vers "primitif".

Exemples : "Conan le Barbare est un film très nature."2

Sens 5 : sans additif

On parle aussi de "nature" pour la nourriture. Cela signifie "sans additifs".

Exemple : "Je préfère les yaourts sucrés aux yaourts natures."

Sens 6 : spontané

Le mot "nature" est parfois utilisé pour dire "spontané".

Exemple : "L'aïkido, ça doit être naturel."

Sens 7 : qui est une tendance

Parfois, le mot "nature" signifie "qui est une tendance".

Exemple : "Neil GAIMAN utilise les liaisons naturelles du cerveau humain pour évoquer des choses."

Sens 8 : peint d'après un modèle réel

On dit qu'un artiste peint d'après nature s'il peint un modèle réel.

Exemple : "Cette façade de maison est peinte d'après nature."

Sens 9 : paiement en bien

On dit d'un paiement qu'il est en nature s'il se fait sous forme de bien (économique).

Exemple : "Les étudiants ukrainiens peuvent soudoyer leurs enseignants en espèces ou en nature. "

Fiou ! Là on a ratissé une bonne partie des sens de ce mot !

Dans la rubrique Langues, à l'avenir je devrais parler des néologismes. À la prochaine ! ;-)

Notes :

1 : Aujourd'hui, le sens du mot "physique" est beaucoup plus flou... Les physiciens eux-mêmes ne s'accordent pas sur ce qu'est la physique ; la plupart ne se posent même pas la question...
2 : Et si vous voulez un autre film primitif, je vous conseille 1900, une fiction qui raconte la micro-histoire d'un village d'Italie qui traverse le fascisme.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 15:18

Les phosphènes, c'est un truc qu'on voit très souvent, mais comme le mot n'est pas très connu, je voulais le populariser.

 

Qu'est-ce qu'un phosphène ? C'est une tache qui apparait dans le champ visuel, qui ne vient pas directement d'un objet que l'on voit. Un cas particulier est assez connu ; il apparait quand on a les yeux fermés. Vous savez, ces images avec des couleurs diverses et des formes étranges qu'on voit quand on frotte ses yeux paupières fermées !

 

D'ailleurs il parait que frotter ses yeux ainsi, c'est pas bon. M'enfin, je l'ai déjà fait et j'en suis pas mort...

 

Parfois, les phosphènes peuvent être gênants. C'est le cas des hallucinations visuelles, si on peut appeler ça des phosphènes.

 

Pour finir, un petit moyen mnémontechnique :

 

Frotter ses yeux, qu'est-ce que ça amène ? Des jolis phosphènes !


phosphene

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 18:47

Bien.

L'orthographe de la langue française est complexe. Or, il existe une réforme appelée "Rectifications orthographiques de 1990".

Cette réforme nous dit que les accents circonflexes sur les "i" et les "u" ne sont pas obligatoires, sauf sur les formes verbales et dans les cas où un risque de confusion existe.

Par exemple, on peut écrire "gout", "apparaitre", "naitre".
On doit faire la différence entre "mur" et "mûr".

De plus, les rectifications orthographiques de 1990 nous disent que les nombres, écrits sous forme de lettres, voient tous leurs éléments reliés par des tirets. Pratique pour les chèques !

Voilà. Cette réforme est peu connue, mais comme l'Académie française la reconnait, autant en tirer parti tant que c'est possible. :-)

 

Voici le lien pour l'officiel de chez officiel :

 

Rectifications orthographiques de 1990

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 13:43

Un peu par désoeuvrement, je me mets à regarder dans le dictionnaire juste là sous mes yeux, chez moi. Putain, c'est vraiment un bon pavé. Du coup, je me rappelle qu'une étudiante voulait devenir prof alors qu'elle n'avait même pas de dictionnaire chez elle. Non, ça la choquait pas. Elle avait peut-être pas compris que professeur, c'est un truc d'intello. Bref.

Je lis avidemment les premières phrases en Latin, traduites en Français avec leur sens (heureusement parce que c'est pas tout le monde qui sait lire Latin). Celle ci elle est marrante :

"Desinit in piscem
Finit en queue de poisson
Allusion au vers 4 de l'Art poétique d'Horace, où le poète compare une oeuvre d'art sans unité à un beau buste de femme qui se terminerait en queue de poisson : Desinit in piscem mulier formosa superne. S'emploie pour dire que la fin n'est pas à la hauteur du commencement."

La pauvre Ariel de Disney, ça va pas lui faire de la pub cette histoire...

Un proverbe pas mal, aussi :

"Charité bien ordonnée commence par soi même :
avant de songer aux autres, il faut songer à soi-même"

C'est un des premiers trucs qu'on apprend quand on fait des premiers secours.

Y a d'autres trucs qui sont pas terribles : "La loi est dure, mais c'est la loi."... Ouais, bof.

En tout cas, ce pavé est vraiment un bon petit bijou : y a plein de définitions, avec des exemples, des images, c'est vraiment bien fait... On devrait s'en servir plus souvent.

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 16:16

Et oui, les forces rebelles ont hélas des défauts ! L'un d'entre eux est l'usage d'un certain nombre de mots et d'expressions à la con. En voici quelques exemples.


"fort-e-s", "étudiant-e-s" ... : Je suis pour l'idée de détruire le sexisme dans notre langue française, mais franchement, c'est pas comme ça qu'on va y arriver. Ecrire les textes militants d'une telle manière revient surtout à les rendre plus lourds à la lecture, donc moins attrayants pour ceux qui ne s'intéressent pas beaucoup à la politique alors qu'ils pourraient devenir des rebelles au service du progrès.


"social" : tout acte politique est nécessairement social, même s'il amène à la misère. Du coup, on peut tout à fait critiquer pour le même motif les mots

 

"socialisme",

 

"république sociale",

 

et aussi l'expression "acquis sociaux".

 

"remise en cause" : que ce soit la remise en cause de la grève ou la remise en cause des acquis sociaux, très souvent, les membres des forces n'aiment pas qu'on remette en cause ce qu'elles défendent, au point de vouloir interdire ces remises en causes. C'est là une erreur épouvantable : comment savoir si quelque chose est bon ou mauvais si on ne le remet pas en cause ?

Si Staline avait remis ses actes en question, aurait-il continué d'être mauvais ?

Si Sarkozy remettait sa politique en question, continuerait-il de faire subir des atrocités à des innocents sous prétextes qu'ils n'ont pas de papiers ?

Si votre collègue ou je ne sait quelle fréquentation bloque sur une erreur et que cela vous insupporte, est-ce qu'elle continuerait si elle se remettait en question ?

 

Ces rebelles là se trompent : il faut tout remettre en question si on veut s'assurer de la moralité de ce qu'on fait et de la véracité de ce à quoi on croit. Mais remettre en question ne veut pas forcément dire détruire : j'ai déjà remis en question la notion de vérité et elle a tenu le coup (c'était même une question de vie ou de mort pour l'humanité qu'elle ait cette notion ou pas).

 

"cogestion" : ce mot là correspond très bien à son étymologie : des forces politiques différentes gèrent telle ou telle institution. En pratique, les gens qui utilisent ce mot sont contre la cogestion : ce sont souvent des gens d'extrême gauche plutôt sectaires qui refusent d'être élus dans des conseils aux côtés des traîtres comme le PS ou l'UNEF. C'est là une erreur : il faut peser un maximum dans ces conseils pour faire pencher ces traîtres (ou pas traîtres d'ailleurs) vers des opinions et actions mieux orientées. Je ne vois pas comment on peut atteindre l'hégémonie dans ces institutions si on les laisse aux autres. Un anarchiste m'a d'ailleurs fait remarquer que beaucoup faisaient l'erreur de considérer l'Etat comme un ennemi alors qu'il faudrait s'en approprier, et c'est pour ça, lui répondis-je, que les gens bien n'osent pas la plupart du temps se présenter aux élections présidentielles françaises et qu'on se retrouve avec Sarkozy parce qu'on lui a laissé le champ électoral libre. C'est aussi pour ça que beaucoup n'osent pas rentrer dans des partis ou syndicats alors que s'ils le faisaient tous ensemble, ces nouveaux membres, comme ils seraient très nombreux et avec de bonnes idées, prendraient le contrôle du parti/syndicat.

Mais ces vrai quoi, pourquoi si souvent les déçus de la politique ne se vengent pas en faisant eux-mêmes de la politique ? A cause d'un blocage psychologique stupide, à mon avis.

 

"alternatif" : alternatif, ça veut dire autre. Le problème, c'est que beaucoup de rebelles ont l'air de dire que les alternatives, c'est bien.

C'est totalement faux. Quand on dit qu'il faut une alternative au capitalisme, on ne dit pas si c'est le féodalisme, le communisme, ou encore la disparition totale de l'humanité, alors que toutes sont des alternatives au capitalisme, bien que de valeurs très différentes, parfois mieux que le capitalisme, parfois pire.

Quand on prône le communisme ou la décroissance, on le fait parce qu'on pense que c'est bien. Quand on passe son temps à prôner une "alternative", on fait l'erreur d'être rebelle juste pour être rebelle, comme si c'était un but en soi. Cette mentalité si fréquente chez les adolescents est hélas très présente dans les discours des forces rebelles, et témoigne d'un extrémisme qu'il convient d'appeler "gauchisme".

 

"désengagement de l'Etat" : le problème de cette expression est qu'elle est censée être péjorative, alors qu'il n'y a pas de quoi voir pourquoi. Il faudrait expliquer que c'est l'Etat qui décide de ne plus financer quelque chose qui devrait être financé par lui plutôt que d'être payé par le peuple (et encore, l'explication complète demande de remarquer que l'impôt sur le revenu taxe plus les riches que les pauvres en valeur absolue). Une telle expression sans explication, ce n'est vraiment pas pédagogique.

"classe ouvrière" : là encore ce n'est pas pédagogique dans un contexte où la majorité des travailleurs ne sont pas des ouvriers. Il vaudrait mieux dire "classe exploitée" ou "salariat".

 

J'en oublie d'autres. En tout cas je voudrais insister sur une chose : si les forces rebelles étaient parfaites, ça ferait longtemps qu'elles auraient amené le monde sur la voie du progrès.

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 17:44

Ah la la, la langue française. Une Islandaise d'origine finlandaise m'a dit que le Français était une belle langue à entendre, mais que les Français ne voulaient absolument pas la changer, ce qu'elle n'appréciait pas.


Et c'est vrai. Les gardiens de la langue française, aujourd'hui, c'est une bande de sale classicistes, des conservateurs dans le domaine des arts et de tout ce qui est rangé dans la case « littéraire ». Ces intellectuels sont toujours là pour défendre la langue française « contre » l'Anglais, mais à côté de ça, ils ne se privent pas de l'imposer ailleurs, la langue française ! Comme si pour eux, cette langue était parfaite. Pfff.


academie francaise

Les membres de l'académie française se font aussi appeler « les immortels ». Rimbaud les traitait de vieux fossiles, mais je trouve que l'insulte n'est pas à la hauteur de la honte qu'incarnent ces vieux tas de neurones rigides et coincés.


Un certain François de Closets s'est opposé à la forme actuelle de la langue française et à la façon dont on l'enseigne : trop tournée vers l'élitisme et pointilleuse sur l'orthographe, défectueuse sur bien des points... Alors oui, parlons en un peu, des défauts :


-les genres. D'abord c'est débile d'en avoir : pourquoi une chaise serait-elle plus féminine qu'un tabouret ? Ensuite, le Français est une langue très, très machiste : très souvent le masculin l'emporte : "ils", "C'est différent.", "J'ai mangé."...
-la phonétique. On est munis d'un alphabet, et très souvent on est loin d'un alphabet phonétique. Le chiffre de 85 % de correspondance est totalement faux : dans "souvent", y a 7 lettres pour 4 sons (s, ou, v, ent), dans totalement, y a 10 lettres pour 7 sons, etc. Beaucoup de lettres muettes en fait, donc inutiles.
-la logique : pas de parenthèses, des mots basiques au sens assez flou (être, pour chacun/pour tous...)
-Pleins de trucs qui ne servent à rien. Notamment beaucoup de prépositions (dire "se débarrasser de" alors que "se débarrasser" ne permet aucune confusion, même chose pour "avoir besoin de" et "avoir besoin"...).


Et ainsi de suite. Et là où de Closets manque d'ambition, c'est qu'il dit : « Je ne crois plus à la grande réforme. ».

La grande réforme ? Le pire dans l'histoire est qu'il me semble que cette « grande réforme », pour lui, c'est une réforme de l'orthographe...


NON : la grande réforme, c'est la réforme de la langue ! Beaucoup ont parlé de la novlangue esquissée par George Orwell dans 1984, une langue qui brime la pensée en supprimant les mots qui permettent toute pensée critique susceptible d'amener à un renversement du parti en place.

La grande réforme, c'est créer la langue parfaite ! Une langue dont le principal but sera tout simplement d'aider les hommes à communiquer, avec le moins d'équivocité possible, mais qui pourrait tout à fait se décliner sous d'autres formes, d'autres tons : je pense surtout à la poésie. Parce qu'il faut toujours laisser un minimum de place aux alternatives même quand on est sûr d'avoir raison.


Une langue parfaite doit inciter à une pensée claire et à une transmission optimale de l'information. Sa forme écrite pourrait révéler le ton, le volume du son, signaler la gestuelle... Et puis cette langue devrait être universelle.


Bien entendu, ceci est très, très difficile à mettre en place. L'Esperanto est, il me semble, candidat à l'élaboration de cette langue parfaite. J'avoue n'être pas hyper bien renseigné, mais je vous invite vous aussi à jeter un coup d'oeil sur l'Esperanto : le jeu en vaut peut-être la chandelle...

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 13:05

J'entends souvent plein de phrases à la con mais ne prend que très rarement le temps de les critiquer. Là c'est le sujet, et je vais enfin pouvoir me défouler !

-"Facon de parler." (ca a des avantages de pas pouvoir mettre la cédille...)

Phrase utilisée par une personne qui s'est mal exprimée et qui n'en a rien a foutre. Oui, il y a plusieurs facons de parler, mais certaines sont mauvaises ! Catégorie : négligence.

-"Si c'est lui qui le dit..."

"c'est que c'est vrai.", a-t-on trop peur de dire à haute voix. C'est bien souvent une soumission aveugle à une autorité. Catégorie : conformisme.

-"Ca ne se fait pas."

Phrase à laquelle on peut souvent répondre : "La preuve que si, c'est que je le fais !"(c'est tellement énorme, j'adore la sortir !). En général, la personne en face ne cherche même pas à avoir raison ; pourtant c'est assez facile, il suffit de penser au passif en Anglais pour conclure que "Ca ne se fait pas." signifie plutôt "La plupart des gens ne le font pas.". Mais là, c'est le drame. C'est le drame parce que la personne qui a dit la phrase à la con voulait dire "Il ne faut pas le faire.", ce qui voudrait dire que ce que la plupart des gens ne font pas, c'est mal. Catégorie : conformisme.

-"C'est comme ca et puis c'est tout !"

Ou la formule magique pour me hérisser... Dire cette phrase coupe la discussion, donc la remise en question. Quand elle est utilisée pour "justifier" une injustice,


1)Elle insulte la raison car elle coupe le dialogue.
2)Elle porte atteinte à la liberté car elle impose quelque chose.
3)Ben elle est injuste aussi...

A noter que la variante "point barre" est issue du vocabulaire militaire, comme quoi tout s'explique. Et ca a la même valeur qu'un "Parce que." en réponse à un "Pourquoi ?".

Catégorie : arbitraire à l'état pur.

-"C'est normal."

 

Je crois qu'il n'`y a pas de phrase plus vulgaire que celle ci.

 

Car elle veut dire à la fois "C'est bien." et "La plupart des gens le font.". Tout ca à cause de l'un des pires mots de la langue francaise, "normal". Et bien quitte à le reprendre, crions : ""Normal" n'est pas "moral" ! La norme au tribunal ! " (désolé, j'ai pas pu me retenir).

Catégorie : conformisme.

-"C'est chacun son opinion, y en pas une qui vaut plus qu'une autre."

Oui, bien sûr, entre vouloir tuer tous les Chinois après les avoir roués et entre vouloir rendre les professeurs plus pédagogues, il n'y a aucune différence de valeur ! ...-_-  Analogie à faire avec "Personne n'a raison, personne n'a tort.".

 

Catégorie : aveuglement bisounoursoide.

-"Respecte les opinions des autres !"

Une phrase typiquement utilisée pour détruire une opinion opposée à la sienne. Assez stal, quand même.


Catégorie : morale non réciproque, parcours bisounours stalinien, option individu faible et susceptible

-"Ne t'en occupe pas, c'est pas tes affaires."

Bon, desfois c'est justifié, mais d'autres, ca empêche la solidarité.

 

Catégorie : individualisme.

Je pourrais en sortir plein d'autres, mais là on a déjà un beau ramassis de conneries. J'espère que ca vous aidera par la suite.

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