Y en a sûrement qui suivent ce blog depuis pas mal de temps, et qui sont un peu au courant de mon projet (mon préféré...) de roman : Omblio.
Bon, désolé les gars, il est possible que vous vous soyez accroché à ce titre, Omblio, sa consonance profonde, le mystère qui l'entoure, mais j'ai dû changer.
Le principe initial était d'écrire un roman dans lequel le lecteur, à travers le regard d'un héros dans un monde imaginaire, découvrirait son monde à lui, dans toute sa misère et tous ses mécanismes.
Ce monde imaginaire, cette planète, cet "univers", il serait enchanteur. Et en même temps, il serait le théâtre d'actions dramatiques, violentes, où seraient donnés des éléments de réponse aux questions : "Dans quel monde vivons-nous ?", "Comment faire pour améliorer les choses ?".
C'est un peu un conte philosophique.
Depuis peu, je raisonne dans la construction de mon roman en autorisant les personnages (ainsi que moi, le narrateur...) à utiliser des mots du registre grossier.
Depuis, tout s'est libéré. Le scénario s'est étoffé d'une overdose d'humour démentielle, le cocasse s'allie au pittoresque, et au final, on en ressort plus avec du rêve qu'avec du grave, en se disant : "Putain, ce serait trop bien... Sans la police normaliste, sans les aspimes, sans [mettre ici la liste de tous les connards qu'on veut pas voir :-) ]"
Suite à cette évolution vers plus de rêve et d'humour, je pense que la recette est plus efficace.
C'est pourquoi j'ai dû adopter un nouveau titre, que l'on peut prononcer à la façon d'un fanfaron d'Italien : Ormatia !
Je vous prie de me pardonner si le titre change encore...
Corentin